L’eau du réservoir de l’énorme barrage est également utilisée pour refroidir la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d’Europe, qui est sous menace constante depuis qu’elle a été occupée par les forces russes au début du conflit.
Le Bureau des Nations Unies en Ukraine a tweeté que « des milliers de personnes en Ukraine sont en danger » à la suite de la rupture importante du barrage et de la centrale hydroélectrique de Kakhovka, datant de l’ère soviétique, sur le plus grand fleuve du pays, le Dnipro, avec des vidéos qui montrent des torrents d’eau en cascade.
Des conséquences dévastatrices
Lors d’un point de presse devant le Conseil de sécurité à New York, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a fait valoir que l’ONU n’avait « pas accès à des informations indépendantes pour vérifier comment la catastrophe s’était produite ».
« Mais une chose est claire : il s’agit d’une autre conséquence dévastatrice de l’invasion russe de l’Ukraine » dont les effets sont visibles dans des dizaines de villes le long du fleuve Dnipro, a-t-il fustigé.
Au moins 16.000 personnes ont déjà perdu leur maison, a-t-il ajouté, assurant que l’ONU et ses partenaires apportaient une aide d’urgence aux zones touchées, notamment de l’eau potable, des comprimés de purification, « et d’autres formes d’assistance essentielle ».