Les élus de la Région Occitanie ont adopté jeudi à la majorité, sous la présidence de Carole Delga, le budget régional 2022. Un budget présenté comme « offensif et ambitieux » de 3,75 Mds€ guidé « par le Pacte vert pour l’Occitanie ».
« santé du quart d’heure » et poursuite des grands travaux
« Nous maintiendrons en 2022 un haut niveau d’investissement pour poursuivre notre action en faveur de la relance, de la transition écologique, de l’éducation et de l’emploi. En rassemblant citoyens, élus locaux, chambres consulaires, acteurs économiques, culturels et sportifs, nous avons réussi, depuis 2016, à réaliser de nombre projets au service des habitants et à faire face à la crise ces deux dernières années. C’est ensemble que nous continuerons à anticiper pour ne pas subir. Le cap est clair : je veux que la Région Occitanie apporte des solutions concrètes aux habitants et soit le moteur d’un avenir rassurant, plus juste, plus durable et plus innovant. Nous serons solides et solidaires pour les plus en difficulté, conquérants et offensifs aux côtés des porteurs de projets. Offensifs aussi pour poursuivre notre changement de modèle de développement avec notre Pacte vert pour l’Occitanie, qui se fera avec et pour tous les habitants, en ne laissant personne au bord du chemin », a déclaré la présidente de Région Carole Delga.
Pacte Vert en Occitanie
Avec un budget de 2,2 Mds€ consacré en 2022 au Pacte vert, soit 59% du budget et une hausse de 10% par rapport à 2021, la Région Occitanie accélère son engagement « pour assurer à ses habitants un avenir durable, plus juste et plus sûr ».
Un an après le lancement du Pacte vert, les résultats sont là, commente t on dans l’entourage de Carole Delga, avec 75% des actions présentes dans le Pacte déjà engagées et des projets d’envergure lancés à l’image de la création de l’Agence Régionale des Investissements Stratégiques (ARIS) pour la souveraineté : relocalisation industrielle ou relocalisation d’activités en Occitanie, mise en œuvre du plan Rail de 800 M€, afin de rénover les lignes existantes, ou encore augmentation du nombre de places de formations paramédicales.