Ce rapport préconise de lutter contre la pollution générée par les secteurs pharmaceutique, agricole et sanitaire car elle contribue à l’émergence de cette Résistance aux antimicrobiens (RAM) qui impose déjà un lourd tribut à la santé des êtres humains, des animaux, des plantes ainsi qu’à l’économie et pourrait causer autant de décès que le cancer avant 2050.
Le rapport intitulé Se préparer au superbactéries : renforcer l’action environnementale au sein de la réponse « Une Seule Santé » à la résistance antimicrobienne a été initié lors de la sixième réunion du Groupe de direction mondial sur la résistance aux antimicrobiens (RAM), qui se tient à la Barbade.
Il appelle à une réponse multisectorielle intitulée « Une Seule Santé » élaborée par l’Alliance quadripartite, qui comprend le PNUE, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA).
« La crise environnementale de notre époque est également une crise des droits humains et de la géopolitique. Et ce rapport sur la résistance aux antimicrobiens révèle une nouvelle iniquité, car la crise de la RAM touche de manière disproportionnée les pays du Sud », a déclaré Mia Mottley, Première ministre de la Barbade et Présidente du Groupe de direction mondial « Une Seule Santé » sur la résistance aux antimicrobiens.
« Nous devons rester concentrés pour inverser le cours de cette crise en sensibilisant l’humanité et en plaçant cette question d’importance mondiale à l’ordre du jour des nations du monde », a-t-elle ajouté.