Plusieurs responsables humanitaires de l’ONU ont exhorté le Conseil de sécurité de l’ONU à prolonger l’autorisation permettant l’acheminement de l’aide humanitaire au nord-ouest de la Syrie en passant par la frontière avec la Türkiye.
La résolution 2642 du Conseil de sécurité qui autorise cet acheminement transfrontalier expirera dans sept jours.
« Si le Conseil ne parvient pas à la prolonger, les conséquences seront catastrophiques pour 4,1 millions de personnes dans les zones non contrôlées par le gouvernement. La plupart d’entre elles sont des femmes et des enfants qui ont besoin d’aide juste pour survivre au plus fort de l’hiver et au milieu d’une grave épidémie de choléra », déclarent ces hauts responsables onusiens dans un communiqué conjoint.
Sans les opérations transfrontalières de l’ONU, des millions de personnes, en particulier celles déplacées depuis des années et à plusieurs reprises, n’auront pas accès à la nourriture et à un abri ; à l’aide pour faire face aux conditions hivernales difficiles ; aux capacités de surveillance, de traitement et de dépistage nécessaires pour contenir le choléra ; à l’eau potable; et à la protection contre la violence sexiste.
« Tout échec du Conseil à proroger la résolution signifierait également que le mécanisme de surveillance des Nations Unies (UNMM) cesserait de fonctionner, ce qui mettrait fin à la vérification par l’ONU du caractère humanitaire des envois à la frontière », note le communiqué conjoint.