Ces attaques auraient provoqué des dégâts considérables dans des zones civiles et fait des dizaines de morts et de blessés, a dit le porte-parole du Secrétaire général dans une déclaration à la presse.
« Cela constitue une nouvelle escalade inacceptable de la guerre et, comme toujours, les civils paient le prix le plus élevé », a ajouté le porte-parole, Stéphane Dujarric.
Une escalade inacceptable de la part de la Russie
Selon les autorités ukrainiennes citées par la presse, ces attaques de missiles ont tué au moins 11 personnes dans tout le pays et en ont blessé 89 autres, et ont coupé l’électricité et d’autres services clés dans plusieurs villes. Le Président russe Vladimir Poutine a déclaré que les frappes étaient en réponse à une explosion qui a frappé un pont russe au cours du week-end. Il a menacé de nouvelles attaques si l’Ukraine continuait de frapper des cibles russes.
S’exprimant plus tôt dans la journée à Genève, le chef du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi, a indiqué que Kyïv, Dnipro, Lviv, Zaporijjia, Chernihiv et Odessa figuraient parmi les villes touchées par la dernière flambée de violence.
Ce fut « un autre jour d’angoisse » pour le peuple ukrainien, a déclaré le Haut-Commissaire.
M. Grandi a également noté que la situation dans ce pays déchiré par la guerre reste profondément préoccupante. « Au moins 6,2 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays et beaucoup d’autres ont besoin d’une aide humanitaire », a-t-il déclaré lors de la réunion annuelle du Comité exécutif du HCR.