Fin août, l’ONU avait appelé à la retenue les parties au conflit en Syrie. « Mais en dépit de ces deux semaines de calme relatif, les civils syriens sont toujours tués, mutilés, détenus, déplacés de force ou privés des moyens de retourner chez eux en sécurité », a déclaré Najat Rochdi. « Leurs infrastructures et leurs moyens de subsistance subissent toujours des attaques destructrices et les échanges de tirs et de frappes par des drones en divers points du Nord du pays se poursuivent ».
Malgré les efforts de divers participants internationaux pour préserver des accords de cessez-le-feu, tenter tant bien que mal d’assurer une désescalade des conflits et la protection des civils, en présence de groupe terroristes, une cruelle évidence se confirme : aucun processus politique menant à un cessez-le-feu d’ampleur nationale n’est possible tant que les violences ne connaissent pas d’accalmie.