Dans le monde, la moitié seulement (52 %) des enfants vivant avec le VIH reçoivent un traitement salvateur, c’est-à-dire susceptible de leur sauver la vie. Cela place les enfants loin derrière les adultes, dont les trois quarts (76 %) reçoivent des antirétroviraux, selon les données publiées dans le nouveau rapport mondial 2022 du Programme commun des Nations Unies sur le VIH (ONUSIDA).
Inquiets de cet écart grandissant entre enfants et adultes, trois agences onusiennes – ONUSIDA, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ainsi que leurs partenaires, ont annoncé la mise en place d’une alliance mondiale. Son but : qu’aucun enfant vivant avec le VIH ne soit privé de traitement d’ici à 2030, et empêcher de nouvelles infections chez les nourrissons.
Une étape importante pour réduire un écart « scandaleux »
« L’écart important dans la couverture du traitement entre les enfants et les adultes est un scandale », a réagi Winnie Byanyima, Directrice exécutive d’ONUSIDA. « Grâce à l’Alliance, nous allons transformer cette indignation en action. En réunissant de nouveaux médicaments améliorés, un nouvel engagement politique et l’activisme déterminé des communautés, nous pouvons être la génération qui mettra fin au sida chez les enfants. Nous pouvons gagner ce combat – mais nous ne pourrons gagner qu’ensemble ».