Le tribunal d’Angers a rendu sa décision ce mardi 31 mai sur l’affaire des balcons effondrés la nuit du 15 au 16 octobre 2016.Trois des cinq prévenus ont été condamnés. Frédéric Rolland, maître d’œuvre de l’immeuble du Surcouf, a été relaxé au pénal mais reconnu responsable au civil. « Soulagé », Patrick Descamps, l’un des trois avocats de l’architecte, a salué une décision « conforme au droit ».
Balcon effondré à Angers : les journalistes d’Ouest-France racontent la couverture du drame
« Un mélange d’émotion et de sidération ». Voilà le double sentiment qui a dominé chez les journalistes de la rédaction Ouest-France d’Angers (Maine-et-Loire) dans la nuit du 15 au 16 octobre 2016. Une nuit tragique au cours de laquelle quatre jeunes ont perdu la vie et quatorze autres ont été blessés après l’effondrement d’un balcon, rue Maillé dans le centre ville de la capitale de l’Anjou. Ce drame a endeuillé de nombreuses familles et marqué à jamais toute une ville et même au-delà. « On nous a annoncé que nos enfants étaient morts », raconte un père.
Près de six ans après les faits, le procès de ce drame se déroule en ce moment au palais de justice d’Angers et devrait durer près de trois semaines. Dès l’ouverture du procès qui juge cinq acteurs du chantier de l’immeuble, mercredi 9 février, l’émotion était déjà palpable chez les familles et proches de victimes ainsi que chez les prévenus.Pour les journalistes d’Ouest-France, ce procès ravive également des souvenirs forts. Nathalie Hamon, Josué Jean-Bart et Jean-François Martin racontent comment ils ont vécu et couvert ce drame entre recherches et vérifications d’informations et prudence. Sans doute le fait divers le plus marquant de leur carrière.