Depuis plusieurs années, la loi impose la parité dans les candidatures politiques. Dans les agglomérations ou les intercommunalités la situation est bien différente pour les postes à responsabilité. Y compris au sein de Toulouse Métropole, collectivité qui regroupe pourtant 37 communes.
En cette journée internationale des droits de la femme, zoom sur l’un des derniers bastions politiques où la parité n’existe pas encore : dans les instances de Toulouse Métropole TM présidée par Jean Luc Moudenc (LR), seules 5 femmes sont titulaires d’une vice présidence sur les 20 que compte la collectivité. Dans l’équilibre politique et territorial de ces postes décisionnaires, Karine Traval Michelet, maire de Colomiers est 2e vice présidente (VP) en charge de l’habitat et du logement, Maroua Bouzaïda élue à Toulouse est 8e VP chargée de la participation citoyenne métropolitaine (Toulouse), 9e VP, Annette Laigneau, elle aussi élue à Toulouse est chargée de l’urbanisme et des projets urbains, Agnès Plagneux Bertrand et Julie Escudier élues à Toulouse sont respectivement 11e et 13e VP chargées de la cohésion sociale et de l’inclusion et de l’aéronautique et du spatial
Si la parité n’est manifestement pas de mise dans les instances de Toulouse Métropole, ce n’est pas une exception en Occitanie et en France comme en témoigne France 3 Occitanie ce lundi en citant les élues du réseau Femmes élues d’Occitanie qui font le même constat partout en pointant la faible nombre de femmes élues maires de communes et donc fléchées dans les intercommunalités.