La nature s’est étendue pendant les 55 jours de confinement passés à Toulouse. Le chant des oiseaux était plus perceptible, la qualité de l’air était meilleure. Comment prolonger cette expérience, et limiter la pollution à Toulouse ?
La pollution sonore et la pollution atmosphérique
La période de confinement a montré que la pollution pouvait être amoindrie à Toulouse comme dans la plupart des grandes villes. Et la dramatique pandémie de coronavirus a eu paradoxalement pour effet bénéfique de favoriser une meilleure qualité de l’air ou de limiter la pollution sonore.
En l’absence de trafic routier, la pollution au dioxyde d’azote a fortement baissé à Toulouse comme l’ont montré plusieurs études convergentes de Atmo Occitanie. L’absence de trafic routier ou de vols aériens a redonné aux chants d’oiseaux tout leur ampleur y compris dans le centre ville. Sur les réseaux sociaux, certaines proposaient même d’éteindre l’éclairage public pour limiter la pollution lumineuse.
Action publique et initiative privée
Lors du débat sur les élections municipales à Toulouse, plusieurs propositions ont été formulées pour réduire la pollution et améliorer la qualité de vie à Toulouse. Il s’agit par exemple de donner plus d’espace aux piétons en réduisant le trafic routier tout en accentuant l’offre de transport collectif et les mobilités douces. Le problème de la minéralisation des sols est régulièrement évoqué pour amoindrir le réchauffement notamment en période de canicule.
La puissance publique peut être moteur pour mettre en ouvre ce pan de la transition écologique. Mais les entreprises privées ou les établissements publics peuvent également faire des choix moins polluants. Par exemple, la référence en logistique : le groupe la Poste, vient de décider de réduire l’impact environnemental des livraisons : Urby offre une solution de transport propre des marchandises
« L’après » pandémie de coronavirus est désormais au centre des préoccupations de nombreux intellectuels ou politiques. Avec deux voies pour l’avenir de la planète : soit revenir aux pratiques d’avant crise, soit changer les mentalités et favoriser un développement plus harmonieux.