Des informations concordantes ont été portées à la connaissance de la cellule de veille mise en place par la Ligue des droits de l’Homme (LDH), attestant de la multiplication des contrôles et des verbalisations pour violation des règles du confinement pratiquées à l’encontre de personnes sans domicile fixe et précaires a indiqué un communiqué de la LDH ce mardi. Certaines de ces personnes se seraient même fait expulser de leur lieu d’installation par usage de gaz lacrymogènes indique le communiqué de presse.
« Ces pratiques, ubuesques en ce qu’elles reprochent à des personnes dépourvues de domicile de ne pas s’y confiner, ajoutent cruellement aux immenses difficultés rencontrées par ces personnes, encore majorées en période de pandémie, tant en raison de l’extrême difficulté d’avoir accès à l’information qu’en raison de l’impossibilité de se protéger efficacement contre la maladie » souligne l’association de défense des droits fondamentaux.
La cellule de veille de la Ligue des droits de l’Homme invite les pouvoirs publics (maires et direction de la police nationale) à donner toutes instructions aux agents pour mettre fin à ses verbalisations absurdes et à créer une cellule de crise en partenariat avec tous les acteurs du monde associatif qui connaissent au mieux ces problématiques, pour apporter à ces situations dramatiques des solutions dignes et adaptées.