Le décret portant hausse vertigineuse des droits d’inscriptions pour les étudiants étrangers non ressortissants de l’Union européen vient de paraître. Les droits d’inscription sont multipliés parfois par 10 pour certains étudiants. Par exemple, une inscription pour un étudiant de Master s’élève habituellement à 243 euros. Elle est portée à plus de 3700 euros pour des étudiants étrangers non membre d’un Etat membre de l’Union européenne. Une hausse qui ne passe pas auprès des syndicats mais aussi de nombreuses universités.
Ci-joint, la liste des universités françaises qui s'opposent à cette hausse proprement ahurissante et discriminatoire, et utiliseront tous les moyens légaux possibles pour refuser de l'appliquer. #EtudiantsEtrangers https://t.co/6Gm5wm0Ja0 https://t.co/ja5FkUJd2O
— Najat Vallaud-Belkacem (@najatvb) 22 avril 2019
Plusieurs conseils ou dirigeants d’université ont d’ores et déjà annoncé ne pas vouloir mettre en place cette réforme jugée « injuste » et « discriminatoire » à la rentrée prochaine. Au total, la fronde à la hausse de frais d’inscription touche, pour l’heure, 24 universités sur 75. A Toulouse, la nouvelle présidente de l’Université Toulouse Jean Jaurès a publiquement indiqué « Si le projet de réforme portant sur l’augmentation des droits d’inscription pour les étudiant·e·s internationaux·ales hors UE devait effectivement être mis en œuvre à la rentrée 2019, je proposerais à notre Conseil d’Administration que notre établissement ait recours à toutes les dispositions règlementaires permettant à nos étudiant·e·s internationaux·ales de ne pas avoir à s’acquitter de frais d’inscription différenciés. »