Plusieurs parcelles de maïs génétiquement modifiées MON810 vont être détruites en Haute Garonne, dans le Gers et le Tarn et Garonne. Une décision ordonnées par le ministère de l’agriculture.
Mes faucheurs volontaires n’auront pas à intervenir. Le ministère de l’agriculture viennent d’ordonner la destruction de parcelles de maïs génétiquement modifiées MON810 dans la région Midi Pyrénées. Une décision prise sur la foi « des inspections et prélèvements réalisés par le service régional de contrôle du ministère en charge de l’agriculture qui ont confirmé la mise en culture de maïs génétiquement modifié MON810 par deux agriculteurs en Midi-Pyrénées » souligne mercredi la préfecture de région. Ces cultures ne respectent pas l’arrêté du 14 avril 2014 interdisant la culture du maïs génétiquement modifié MON810 a t on indiqué dans l’entourage du préfet, considérant que » le conseil constitutionnel a confirmé le 28 mai 2014 la constitutionnalité de la proposition de loi relative à l’interdiction de la mise en culture des variétés de maïs génétiquement modifié, adoptée le 14 avril 2014 par l’assemblée nationale et le 5 mai 2014 par le Sénat ».
Le ministère en charge de l’agriculture a donc ordonné aux exploitants la destruction des parcelles de maïs MON810, ainsi que le prévoit la réglementation, en raison « des risques pour l’environnement ayant motivé l’arrêté d’interdiction et pour éviter tout risque de dissémination » précisent les autorités.
Pour les parcelles concernées en Haute-Garonne, l’agriculteur a procédé ce matin à la destruction chimique du maïs génétiquement modifié non autorisé. Ces parcelles concernées feront l’objet d’un suivi particulier pour s’assurer de l’absence de repousses. Un autre agriculteur ayant des parcelles dans le Tarn-et-Garonne et le Gers est concerné par la même procédure.
Photo CC BY-SA 1.0 /Jean-Marc Desfilhes : Le 25 juillet 2004, plant de maïs OGM arraché par un membre français de l’organisation « les faucheurs volontaires ».