L’amélioration des droits des handicapés, qui représentent environ 650 millions de personnes à travers le monde, est au centre d’une réunion de trois jours au siège des Nations Unies à New York, à laquelle participent les représentants de dizaines de pays.
La Conférence des Etats parties à la Convention des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées porte sur les mesures législatives qui peuvent prises au niveau de chaque pays pour renforcer les droits des handicapés.
« J’appelle tous les participants à profiter de cette session pour partager leurs expériences et échanger des idées », a dit la Vice-Secrétaire général de l’ONU, Asha-Rose Migiro, à l’ouverture de la conférence mercredi.
La Convention, qui est entrée en vigueur en mai l’an dernier, affirme les droits des personnes handicapées à l’éducation, à la santé, au travail, à des conditions de vie décentes, à la liberté de mouvement, à être libre de toute exploitation et à être reconnu à égalité devant la loi. Pour l’instant, 142 pays ont signé le traité et 66 l’ont ratifié.
Le protocole optionnel du traité permet aux individus d’adresser une pétition à un organe international d’experts pour soumettre des griefs. Il a été signé par 88 pays et ratifié par 44.
En signant, et ensuite en ratifiant le traité, les Etats s’engagent à adopter des lois et d’autres mesures destinées à améliorer les droits des handicapés, ainsi qu’à abolir la législation, les coutumes et les pratiques discriminatoires.