Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez reste au pouvoir après avoir menacé de démissionner durant cinq jours face à une « campagne de discrédit » lancée, selon lui, par l’opposition de droite qui l’a accusé de « se moquer » des Espagnols. A l’heure actuelle, il dispose d’une majorité très étroite, voire volatile. Son retour au pouvoir s’est fait au prix d’importantes concessions – dont une loi d’amnistie controversée pour les indépendantistes impliqués dans la tentative de sécession de la Catalogne en 2017, à laquelle il était jusqu’alors opposé. Alors que le gouvernement reste « fragile », avec une « majorité parlementaire qui ne fonctionne pas », comment Sanchez s’en sortira-t-il après les élections cruciales en Catalogne ? Plus de précisions avec Benoît Pellistrandi Historien, membre de la Real Academia de la Historia, Madrid