Des parcelles expérimentales de colza, cultivées dans un cadre conforme à la règlementation, ont été saccagées par l’action de militants anti-OGM à OX au sud de Toulouse, le 16 juin dernier en fin d’après-midi.
Les faucheurs volontaires et anti OGM ont une nouvelle fois rendu justice en détruisant lundi une parcelle de Colza présentée comme expérimentale à Ox, petite commune au sud de Toulouse. Des actes condamnés par les autorités qui n’ont toutefois pas précisé si une action judiciaire avait été diligentée.
« Les cultures qui ont été détruites relevaient d’essais de variétés hybrides qui ne sont pas des OGM, contrairement aux parcelles de maïs MON810 qui ont fait dernièrement l’objet de mesures de destruction ordonnées par le ministère en charge de l’agriculture, en Haute-Garonne et Tarn et Garonne » a t on commenté du côté de la préfecture de Haute Garonne. Henri-Michel Comet, préfet de la région Midi-Pyrénées, s’est fendu d’un communiqué pour « regretter et condamner cette action de destruction qui crée de la confusion et de la tension autour d’un sujet qui mériterait un débat plus constructif entre les acteurs ».
Le préfet de région rappelle par ailleurs, le soutien de l’Etat aux opérateurs qui mènent dans des cadres autorisés par la règlementation, des démarches de progrès destinées à faire évoluer les pratiques et la compétitivité de l’agriculture régionale a t on souligné dans l’entourage du représentant de l’Etat dans le département.
Cette action contre un champ de Colza expérimental à Ox, intervient quelques jours après l’ordre de destruction de parcelles OGM MON810 ordonné par le gouvernement dans les départements du Gers, de la Haute Garonne et du Tarn et Garonne.