A l’appel, notamment, de la France Insoumise et des Écologistes des manifestations étaient organisées ce lundi soir dans toute la France. Elles ont réuni des dizaines de milliers de personnes, et quelques 2000 milles personnes à Toulouse « pour libérer la Flottille de la Liberté et contre le génocide à Gaza » selon l’appel de la LFI.
Les manifestants se sont réunis sur la place du Capitole. Lors de cet épisode, des messages ont été taggués sur la façade du Capitole. Des écrits particulièrement grave « Moudenc t mort » ou « Moudenc assassin complice génocide ». Des menaces de mort manifestes.
Si le maire de Toulouse n’a pas encore annoncé son intention de déposer plainte, il a vivement réagi sur le réseau X ex Twitter : indiquant notamment « dès que l’extrême gauche s’approche du Capitole, elle l’abîme. Et maintenant, sous les yeux complices des députés mélenchonistes et d’élus de l’Opposition municipale, elle souhaite ma mort ! ». Un message relayé par les soutiens de celui qui occupe aussi la fonction de président de la métropole.
Des condamnations sans ambiguïté
Ces menaces ont été vivement condamnées par la conseillère municipale Écologiste de Toulouse Hélène Cabanes qui elle aussi sur le réseau X indique » M. le Maire, je déplore ces tags et menaces de mort inscrites sur la façade du #Capitole. AucunE éluE ne doit être menacéE de mort dans 1 #démocratie ». Un message relayé par l’ancien candidat aux élections régionales Antoine Maurice.
François Briançon, ténor du PS condamne aussi ces menaces « Solidarité avec le maire de Toulouse et les forces de l’ordre. Les auteurs des appels à la haine et des menaces contre Jean Luc Moudenc et la police doivent être retrouvés et sévèrement condamnés. Ils abîment la démocratie et la cause juste que des milliers de toulousains défendent ».