Depuis l’annonce de la dissolution, plusieurs puissances lorgnent sur un siège au pouvoir considérable. Celui de Premier ministre. Ce poste fait bouger l’échiquier politique. On vous dit qui sont les favoris. Les prochaines élections législatives devraient redessiner le paysage politique français, et, donc, conditionner le nom du prochain Premier ministre. Ils sont quatre à pouvoir prétendre au siège pour l’instant.
Gabriel Attal Le premier, c’est Gabriel Attal. C’est le dernier à l’avoir été. Mais il est en mauvaise posture pour le remporter à nouveau. Il faudrait que Renaissance, son parti, remporte une majorité assez forte pour gouverner seule. Si c’était le cas, il pourrait éviter de devenir le second Premier ministre le plus éphémère de la Ve République !
Gérard Larcher La maison Renaissance aurait quand même une seconde carte entre ses mains : celle d’une coalition avec des membres des Républicains. Ils signent un pacte de gouvernement, et prennent à deux les manettes du pays.Ce ne serait alors pas Attal, mais Gérard Larcher, président du Sénat, qui pourrait prendre le contrôle du siège !
Jordan Bardella L’option a cependant été écartée par les Républicains, notamment Éric Ciotti qui veut, lui, un accord avec le troisième candidat, Jordan Bardella, qui est hostile au parti présidentiel et auréolé de sa récente victoire aux élections européennes. Si son parti, le Rassemblement national, remporte la majorité des postes de députés, seuls ou en comptant sur les députés Reconquête, il s’installera alors sur le siège. C’est ce que Marine Le Pen, présidente du groupe à l’AN et leader du parti, a annoncé.
François Ruffin Le quatrième candidat a déjà réussi un premier coup de force : unir la gauche. C’est François Ruffin.Ce dernier compte sur un éveil des électeurs de gauche, las de subir défaite sur défaite.C’est sous son impulsion que le Front populaire écologique et social a été créé, mardi, et il espère bien pouvoir contrecarrer le Rassemblement national.En cas de victoire, surprise, de cette union, il serait le mieux placer pour remporter le siège, même si des voix dissonantes se font entendre.