Il y a huit jours, en commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, la proposition de loi, visant à instaurer un « arrêt menstruel », a été rejetée. Elle est remise à l’ordre du jour de l’hémicycle ce jeudi, , dans le cadre d’une journée dédiée au groupe des Verts. L’élu, qui a lui-même mis ces mesures en place pour deux collaboratrices parlementaires, estime leur généralisation possible en France…. Sauf que la majorité présidentielle , craint des dérives.
Règles douloureuses et mal être au travail
D’une part pour les comptes de la Sécu : entre 600 millions et un milliard par an si la moitié des femmes prenaient ces treize jours. D’autre part, estiment les députés soutiens d’Emmanuel Macron et Gabriel Attal : avec la création d’un droit nouveau. « J’estime plutôt à 200 millions le coût annuel de cette innovation. Un quart pourrait être financé par les 55 millions de la TVA sur les protections périodiques. », Sébastien Peytavie, député écologiste : « Ma proposition de loi permet de prendre en compte une situation de mal-être au travail. Elle favorise le maintien dans l’entreprise des femmes victimes de règles douloureuses. »,