À quelques jours du début du mois sacré du Ramadan et alors qu’aucun accord de cessez-le-feu n’est pas encore en vue pour Gaza, les humanitaires de l’ONU ont réitéré leurs vives inquiétudes quant au nombre croissant d’enfants qui meurent de faim.
Selon les agences onusiennes, les enfants gazaouis qui ont survécu aux bombardements risquent de « ne pas peut-être survivre à la famine », appelant à autoriser l’acheminement des aides dans l’enclave palestinienne assiégée.
« La situation est épouvantable. Chaque minute, chaque heure, elle empire », a décrit l’agence de l’ONU pour les Palestiniens, l’UNWRA, dans un tweet sur X, anciennement Twitter.
Selon le Hamas et sans distinguer civils et combattants islamistes, plus de 30.000 personnes auraient été tuées au cours des intenses bombardements israéliens quotidiens sur la bande de Gaza, en réponse aux attaques terroristes menées par le Hamas en Israël le 7 octobre, qui ont fait quelque 1.200 morts et plus de 250 otages.
Les négociations menées initialement au Qatar et cette semaine au Caire, en vue d’un cessez-le-feu lié à la libération des quelque 100 otages restants et à un accès beaucoup plus large de l’aide à Gaza, n’ont pas encore permis de mettre fin à la violence ni d’atténuer la catastrophe humanitaire.