L’Assemblée générale des Nations Unies s’est réunie lundi matin pour examiner le veto américain au dernier projet de résolution du Conseil de sécurité appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat dans la bande de Gaza ravagée par la guerre et une catastrophe humanitaire.
A l’ouverture de cette réunion, le Président de l’Assemblée générale, Dennis Francis, a déclaré que depuis la création de l’ONU en 1945, l’organisation et le Conseil de sécurité avaient le devoir primordial de sauver le monde du fléau de la guerre, et il a appelé la communauté internationale à agir maintenant pour mettre fin à la crise de Gaza.
« La situation à Gaza est catastrophique, inadmissible et honteuse », a-t-il déclaré. « Je suis choqué et horrifié par les informations selon lesquelles des centaines de personnes auraient été tuées ou blessées lors du déchargement de fournitures humanitaires, à l’ouest de la ville de Gaza, la semaine dernière ».
Les opérations militaires à Gaza s’accompagnent d’un nombre croissant de morts, de bébés mourant de faim et de personnes déplacées, 85% de la population – soit 1,9 million de personnes – étant déplacés à l’intérieur de l’enclave.
Extrêmement préoccupé par la perspective d’opérations terrestres israéliennes imminentes à Rafah, dans le sud de Gaza, où résident désormais près de 1,5 million de personnes, M. Francis a lancé un appel urgent à la plus grande retenue afin de sauver des vies civiles innocentes.