Une fois inscrit dans la Constitution, nulle loi, nul décret ne pourra remettre en cause, le droit à l’Interruption de grossesse, liberté de disposer de son corps, liberté de conscience. Ce lundi, députés et sénateurs se réunissent à Versailles pour voter la constitutionnalisation de ce droit. Après un discours du premier ministre Gabriel Attal, et des présidents de groupes parlementaires, sénateurs et députés seront appelés à se prononcer par un vote. L’IVG deviendra un droit constitutionnel protégé par la Conseil constitutionnel, si plus des 3/5e de parlementaires se prononcent pour.
Après l’Assemblée nationale, le Sénat a finalement voté mercredi 28 février 2024 pour l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution française mais le chemin parlementaire n’est pas terminé. Le projet de réforme constitutionnelle doit être validé par le Congrès lundi 4 mars