Les États-Unis ont opposé mardi leur veto à un projet de résolution présenté au nom des États arabes par l’Algérie et exigeant « un cessez-le-feu humanitaire immédiat qui doit être respecté par toutes les parties ».
C’est la troisième fois que Washington a bloqué une résolution qui aurait exigé la fin immédiate des combats.
Le texte a reçu 13 votes en faveur, un vote contre (Etats-Unis) et une abstention (Royaume-Uni). Pour être adopté, le projet de résolution devait recueillir au moins neuf voix pour et ne pas faire l’objet d’un veto d’un des cinq membres permanents du Conseil (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie).
Outre un cessez-le-feu humanitaire immédiat, le texte rejetait le déplacement forcé de la population civile palestinienne, y compris des femmes et des enfants, en violation du droit international, exigeait la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages et réclamait un accès humanitaire sans entrave.
L’Ambassadeur d’Algérie auprès de l’ONU, Amar Bendjama, a vivement critiqué les États-Unis, déclarant au Conseil que voter contre la résolution « implique une approbation de la violence brutale et des punitions collectives infligées » aux Palestiniens. Il a déclaré que « le silence n’est pas une option viable, l’heure est désormais à l’action et à la vérité ».