Selon le Programme alimentaire mondial de l’ONU (PAM), les prochaines pluies de mars-mai 2023 devraient également être inférieures à la moyenne. Et si ces pluies sont insuffisantes et que l’aide humanitaire n’est pas fournie à grande échelle, « l’insécurité alimentaire continuera de se détériorer ».
« Combiné à l’insécurité et à la volatilité macroéconomique, l’impact de la sécheresse sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle a été dévastateur », a détaillé l’agence onusienne basée à Rome.
Plus de 5 millions d’enfants souffriront de malnutrition aiguë en 2023
La situation de la malnutrition est également critique. Quelque 5,1 millions d’enfants vivant dans les zones touchées par la sécheresse dans ces trois pays souffriront de malnutrition aiguë en 2023. Selon le PAM, cela aura des « conséquences désastreuses » sur leur santé, leur croissance et leur survie.
Le PAM s’inquiète des prévisions météo qui notent que les pluies de mars-mai 2023 devraient être inférieures à la moyenne.
« Si ces pluies sont insuffisantes et que l’aide humanitaire n’est pas fournie à grande échelle, l’insécurité alimentaire continuera de se détériorer », prévient l’agence onusienne. « Quel que soit le résultat des pluies de 2023, les besoins humanitaires extrêmement élevés persisteront jusqu’en 2023, tandis que le rétablissement complet d’une sécheresse de cette ampleur prendra des années ».
Pour faire face à la faim et à la malnutrition dévastatrices induites par la sécheresse dans toute la région, le PAM adopte une approche intégrée à deux volets. Il s’agit ainsi de répondre aux besoins alimentaires et nutritionnels vitaux immédiats tout en renforçant la résilience à la variabilité climatique extrême.