Il existe deux types principaux de calendriers réglés sur les phases de la Lune : les calendriers lunaires et luni-solaires. Le jour du début de leur année varie quand il est exprimé dans un calendrier solaire, comme le calendrier grégorien. Un calendrier lunaire n’est pas du tout lié à l’année solaire et son jour de l’an progresse ou régresse chaque année par rapport à elle, selon qu’il possède plus ou moins de 13 mois lunaires. En comparaison, le jour de l’an d’un calendrier luni-solaire reste relativement synchronisé avec l’année solaire : ses mois sont reliés aux cycles lunaires mais sa longueur est périodiquement ajustée, typiquement grâce à un mois intercalaire.
Comme la nouvelle lune apparait dans le ciel terrien tous les 29 jours, le nouvel an lunaire n’est lié à aucun évènement particulier de la lune, mais est choisi comme étant la 13e apparition de la nouvelle lune, après la date du précédent nouvel an. C’est pourquoi il est correct de parler de « Nouvel An musulman » pour le calendrier lunaire ; de « Nouvel An chinois », de « Nouvel An hébraïque » etc, pour les calendriers semi-lunaires. Pour gommer toute identité spécifique, il est également correct de parler de « Nouvel An traditionnel ». Dès lors le Nouvel An du calendrier solaire, lui aussi « traditionnel », peut-être désigné en opposition (« Nouvel An chrétien », « Nouvel An occidental », « Nouvel An civil », …). L’emploi de « Nouvel An lunaire » est donc rare. (avec Wikiepdia)