Delphine Jubillar a disparu depuis depuis plus de 2 ans.Elle a disparu, depuis exactement, le 16 décembre 2020. Malgré de nombreuses recherches et investigations menées dans le département du Tarn et notamment à proximité de son domicile de Cagnac les Mines près d’Albi, nulle nouvelle, nulle trace du corps.
Malgré l’incarcération de son conjoint Cédric Jubillar, cette affaire reste un mystère
Suivre l’affaire Delphine Jubillar est une plongée dans les recoins juridiques du droit pénal : une affaire criminelle sans corps, et donc, en apparence, sans preuve de crime, puisque crime il est incertain qu’il ait ! Et pourtant, enquêteurs et magistrats ont une certitude : son conjoint Cédric Jubillar est impliqué dans cette disparition. A défaut, il ne serait pas mis en examen pour meurtre aggravé et placé en détention.
Sans corps ? Les avocats de Cédric Jubillar formulent régulièrement des demandes de remises en liberté qui sont systématiquement rejetées par les magistrats. Pourquoi ?
Ces indices graves et concordants contre Cédric Jubillar
C’est le procureur de de la République de Toulouse qui a apporté quelques éléments pour qualifier, conformément au Code de procédure pénale, certains faits, d’indices graves et concordants justifiant une mise en examen de Cédric Jubillar. Dans un contexte de crise du couple Jubillar, et le jour de la disparition de Delphine, des témoins font état de cris. Témoignages qui corroborent celui du fils aîné du couple, cependant âgé de 6 ans, qui aurait fait état d’une violente dispute le jour de la disparition de sa mère. Autres points soulevés par les enquêteurs : la voiture de Delphine Jubillar. Des éléments semblent indiquer qu’elle a été déplacée durant la nuit avant d’être retrouvée devant leur domicile ….
Le comportement de Cédric Jubillar
Ses avocats mènent une guérilla judiciaire et demandent, à chaque délai légal, sa libération. Est il impliqué dans la disparition ou la mort de Delphine ? Son comportement reste suspect aux yeux des enquêteurs et de la justice. Mais malgré l’avancée de la machine judiciaire, nul corps, donc nul preuve d’assassinat n’est aujourd’hui mise en avant.