Dans cette station-service, des automobilistes ont parfois attendu près de quatre heures avant l’aube pour espérer faire un plein. Mais les ressources sont limitées et chaque automobiliste ne peut remplir son réservoir qu’à hauteur de 30 euros.
« Ça va me faire trois allers-retours au travail. Mais il ne faut pas que j’utilise ma voiture du week-end quoi, c’est-à-dire toutes les sorties j’oublie, raconte un automobiliste au micro de l’AFP. Je vais prendre mes pieds, c’est plus écolo. » Plus d’une station-service sur 10 est privée de tout ou partie de ses carburants en France, en particulier sous l’enseigne TotalEnergies, victime du succès d’une remise à la pompe et d’une grève dans ses raffineries et ses dépôts de carburants.
Quelque 12 % des stations en France connaissent des « difficultés sur au moins un type de carburant » à la pompe, avec des situations variables selon les régions, les Hauts-de-France étant la plus touchée avec environ 30 % des stations, a indiqué Olivier Véran à l’issue du conseil des Ministres.