« Les conflits resteront les principaux moteurs des crises alimentaires, d’où l’importance de parvenir à la paix, de lutter contre la crise climatique et de renforcer la résilience partout », a déclaré Qu Dongyu, Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), devant les ministres de l’Agriculture du G20.
« Les coûts humains, sociaux et économiques des conflits sont toujours immenses. La paix est une condition préalable à la résilience des systèmes agroalimentaires nationaux et internationaux », a rappelé M. Qu, notant que la flambée des prix des denrées alimentaires à la consommation aura des « implications dévastatrices » pour la sécurité alimentaire et la nutrition mondiales. « Les prix des denrées alimentaires sont très élevés pour les consommateurs comme les prix des produits de base le sont pour les agriculteurs », a-t-il ajouté.
Le chef de la FAO a noté des améliorations pour les marchés du blé et du soja, mais juge que les perspectives pour le maïs, le riz et les engrais restent limitées et volatiles.
Il a par ailleurs salué l’Initiative céréalière de la mer Noire, qui facilite les exportations de l’Ukraine et de la Russie malgré la guerre, comme « un pas en avant important », ajoutant qu’elle « doit être renforcée pour améliorer l’accès à la nourriture des pays les plus vulnérables ».