C’est une première pour le Mozambique et la Suisse, qui n’ont encore jamais siégé au Conseil. Ces cinq pays élus remplaceront l’Inde, l’Irlande, le Kenya, le Mexique et la Norvège, membres sortants. Ils rejoindront cinq autres membres non permanents (Albanie, Brésil, Gabon, Ghana et Émirats arabes unis), qui disposent d’une année de mandat supplémentaire, ainsi que les cinq membres permanents disposant du droit de veto – le Royaume Uni, la Chine, la France, la Russie et les États-Unis.
Les cinq sièges disponibles pour l’élection étaient les suivants : un siège pour le Groupe africain (actuellement détenu par le Kenya) ; un siège pour le Groupe des petits États insulaires en développement de l’Asie et du Pacifique (Groupe Asie-Pacifique, actuellement occupé par l’Inde) ; un siège pour le Groupe de l’Amérique latine et des Caraïbes (actuellement détenu par le Mexique) ; et deux sièges pour le groupe de l’Europe occidentale et d’autres pays (actuellement détenus par l’Irlande et la Norvège).
Cinq membres permanents
Les élections au Conseil, comme celles des autres organes principaux de l’ONU, nécessitent un vote formel. Même si les pays candidats sont soutenus par leur groupe régional et ne rencontrent pas d’opposition, ils doivent quand même obtenir les deux tiers des voix des États membres présents et votants à la session de l’Assemblée générale. Donc si les 193 États membres de l’ONU sont présents et votent, au moins 129 votes positifs sont nécessaires.
Le Conseil de sécurité se compose de cinq membres permanents (Chine, États-Unis, Fédération de Russie, France et Royaume-Uni) et de dix membres non permanents élus par l’Assemblée générale pour une période de deux ans.