« Les informations qui se font jour de cette région et ailleurs soulèvent des questions graves et inquiétantes sur de possibles crimes de guerre et atteintes graves au droit international humanitaire et des violations graves des droits de l’homme », a souligné Michelle Bachelet dans un communiqué, appelant aussi à prendre « toutes les mesures pour préserver les preuves ».
Outre l’exhumation et l’identification des corps pour prévenir les familles des victimes, il est essentiel que tout soit mis en œuvre pour déterminer les causes exactes des décès, a aussi demandé la Haute commissaire aux droits de l’homme.
Les images de « civils » morts et éparpillés dans la rue ont fait le tour du monde et, selon les médias, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé dimanche les dirigeants russes de « tortures » et de « meurtres » après la découverte à Boutcha de fosses communes et de centaines de corps de civils.
La Russie a toutefois démenti avoir tué des civils et a demandé la tenue, ce lundi, d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU.
« À la lumière des provocations haineuses des radicaux ukrainiens à Boutcha, la Russie a demandé une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU lundi 4 avril », a tweeté l’ambassadeur adjoint de la Russie auprès des Nations Unies, Dimitri Polianski.