L’amélioration de la situation sanitaire a convaincu les voyageurs de reprendre l’avion. Tel est l’enseignement de cette année 2021, marquée par deux périodes bien distinctes : un premier semestre très impacté par les restrictions de déplacements (20,5% de 2019), puis une nette reprise à partir de l’été, grâce à l’assouplissement de ces mesures (58,3% de 2019).
La ligne Toulouse Paris Orly
Dans ce contexte, le trafic annuel 2021 s’est établi à 3 821 653 passagers, à 39,7 % du référentiel 2019. L’international, plus exposé aux divergences des politiques sanitaires entre pays, a été fortement affecté par les restrictions frontalières (29,3% de 2019). Le trafic domestique a mieux résisté (49,9% de 2019), représentant 63,5% du trafic total de l’aéroport. La ligne Toulouse-Orly demeure la plus fréquentée, avec 1 million de passagers, le trafic avec les deux aéroports parisiens ayant représenté 40,4% de l’activité de la plateforme (1,5 million de passagers). En région, la ligne principale reste Toulouse-Lyon, avec près de 190 000 passagers transportés. Des statistiques annuelles qui confirment les équilibres observés au 4e trimestre 2021, avec un trafic national (934 914 passagers ; 62,9% du trafic total) plus dynamique que l’international (551 623 passagers ; 37,1% du trafic total) sur les trois derniers mois de l’année.
Côté compagnies aériennes, Air France reste le premier pavillon de la plateforme, assurant 57,8% du trafic domestique. Quant au segment low cost (44,2% du trafic), il a retrouvé et même légèrement dépassé sa part de marché d’avant-crise. easyJet demeure la première compagnie à bas coût (53,8% du trafic low cost).
Le trafic fret et Poste moins impacté
L’activité réduite a logiquement généré un nombre de mouvements d’avions très en retrait de 2019, avec 50 365 mouvements (-50% de l’année prépandémique).
Le trafic fret et poste, moins touché que le trafic passagers en raison des nouveaux modes de consommation et la reprise de l’activité économique en Occitanie, s’élève à 70% de l’année 2019, avec 47 563 tonnes traitées (fret constructeur : 64,3% ; fret express : 83,8% ; trafic postal : 94% vs 2019).