Les Nations Unies et leurs partenaires ont exprimé leurs profondes préoccupations concernant la situation au Mali après l’arrestation lundi des dirigeants civils de la transition.
Neuf mois après le dernier coup d’Etat au Mali, des militaires ont arrêté le Président de la transition, Bah N’Daw, et son Premier ministre, Moctar Ouane, et certains de leurs collaborateurs. Les deux dirigeants ont été amenés lundi soir au camp militaire de Kati à une quinzaine de kilomètres de la capitale Bamako.
« Cette action inconsidérée est lourde de conséquences pour le Mali et la région dans son ensemble », a déclaré, mardi, Olivier Salgado, le porte-parole de la MINUSMA, sur Twitter.
La mission onusienne cherche à obtenir dans les meilleurs délais l’accès à toutes les personnes actuellement détenues par les militaires à Kati « afin de s’assurer de leurs conditions de détention et d’obtenir des garanties quant au respect de leurs droits fondamentaux et des libertés qui y sont liées, tels que consacrés par le droit international des droits de l’homme », a dit le porte-parole.