La mosquée de Tarbes a été recouverte de messages peints à la bombe à peinture cette nuit. Ces violences ont été vivement condamnées.
Une ou plusieurs personnes ont recouvert les murs de la mosquée de Tarbes de messages injurieux dans la nuit de mardi à mercredi. A l’heure où s’ouvrent les attentats de l’Hyper Cacher et de Charlie Hebdo les auteurs de ces actes ont dessiné une caricature du prophète Mahomet et inscrit « Islam dehors ». Un amalgame dénoncé par le ministre de l’intérieur puis par plusieurs responsables politiques Tarbais.
Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin via Twitter a fait part de son « Dégoût face à la découverte ce matin de tags injurieux sur une mosquée de #Tarbes. Ces actes n’ont pas leur place dans notre République ».
Dégoût face à la découverte ce matin de tags injurieux sur une mosquée de #Tarbes. Ces actes n’ont pas leur place dans notre République.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) September 2, 2020
Le maire de Tarbes Gérard Trémège a fait part de son « indignation » et écrit « En ce jour d’ouverture du procès des attentats contre #CharlieHebdo et l’#HyperCacher je suis indigné par ces actes odieux de profanation. J’adresse toutes mes pensées et mon soutien à la communauté musulmane tarbaise, profondément heurtée ce matin ».
Christophe Cavaillès, premier secrétaire fédéral du Parti socialiste des Hautes Pyrénées, conseiller municipal d’opposition (et éditeur du site Tarbes7.Fr) a dénoncé les actes, les amalgames et apport son soutien à la communauté musulmane.
Vive condamnation des dégradations et insultes commises sur les murs de la mosquée de #Tarbes. Les croyants, tous les…
Publiée par Christophe Cavailles sur Mercredi 2 septembre 2020