Après la publication lundi par le GIEC du rapport sur le réchauffement planétaire à 1,5º Celsius, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a appelé à « accélérer d’urgence » la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat.
Le chef de l’ONU estime que le rapport produit par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) constitue « une sonnette d’alarme retentissante qui interpelle le monde ».
« Cela confirme que le changement climatique est plus rapide que nous – et que le temps presse », a dit M. Guterres dans une déclaration rendue publique le jour même de la publication du GIEC.
Conditions météorologiques plus extrêmes, élévation du niveau de la mer, diminution de la banquise arctique : « Nous constatons les conséquences tout autour de nous », a alerté le Secrétaire général.
Dans leur rapport, les scientifiques décrivent le « tableau le plus frappant que nous n’ayons jamais eu » entre une élévation de la température de 1,5 degré et une autre à 2 degrés.
« Un demi-degré de réchauffement fait toute une différence », a martelé M. Guterres. « Cela signifie plus de vagues de chaleur pour des dizaines de millions de personnes. De plus importantes pertes d’espèces. Une pénurie accrue d’eau dans certaines des régions les plus instables du monde. Un nombre d’étés sans glace dans l’Arctique multiplié par dix. Et une destruction complète des récifs coralliens de la planète », a dit le chef de l’ONU.