La réunion était présidée par le Président des Etats-Unis, Donald Trump, dont le pays occupe la présidence tournante du Conseil de sécurité pour le mois de septembre.
Dans son intervention, le Président américain a rappelé qu’il avait condamné récemment l’utilisation par le régime syrien d’armes chimiques contre son propre peuple, des attaques rendues possibles, selon lui, grâce aux alliés du Président syrien Bachar el-Assad, à savoir la Russie et l’Iran.
C’est aussi, a ajouté le Président américain, l’une des raisons pour lesquelles Washington s’est retiré de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015, appelé Plan d’action global commun. Selon M. Trump, il s’agit d’un « accord horrible et déséquilibré », qui permet à l’Iran de continuer sur la voie de la conception d’une bombe atomique.
Pour sa part, le Président français, Emmanuel Macron, a constaté les divisions du Conseil sur les dossiers du nucléaire iranien et de l’usage d’armes chimiques par le régime syrien.
Le régime de non-prolifération repose sur des concessions mutuelles, des interdépendances et une confiance réciproque, a-t-il dit. « Notre responsabilité, c’est de préserver et de renforcer ce régime. »
Le Président français a apporté son soutien à l’initiative prise par le Président des États-Unis de dialoguer avec le Président nord-coréen, tout en invitant le Conseil à ne perdre de vue que la RPDC continue de représenter une menace nucléaire et balistique pour le monde.
Le Ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a aussi regretté le retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien. Ce retrait constitue une « menace pour le régime de non-prolifération », a-t-il dit.
M. Lavrov a par ailleurs mis en garde contre toute frappe illégitime contre le régime syrien, affirmant que Damas avait détruit l’ensemble de son arsenal chimique. En revanche, des groupes terroristes ont en leur possession des substances toxiques, a-t-il soutenu.