Un Boeing 777 de la Malaysian, qui transportait 295 personnes, était en route d’Amsterdam, au Pays-Bas, vers la capitale malaisienne, Kuala Lumpur, quand il s’est écrasé dans l’est de l’Ukraine, près de la frontière russe. Les experts militaires interrogés par la presse, évoquent un tir de missile longue portée guidé par un système d’arme complexe. Explications.
Abattre un Boeing à une altitude de 10 000 mètres n’est pas à la porté de n’importe quel groupe militaire ou terroriste. Les experts cités par la presse sont unanimes sur ce point. Par exemple, Le Figaro (groupe Dassault) cite vendredi des experts selon lesquels « le vol MH17 aurait été abattu par un missile ». Non un missile de courte portée en dotation dans les sections de fantassins mais « du fait de son altitude de vol de 35.000 pieds (10 kilomètres) en croisière au moment du drame. De tels missiles sont guidés par un système infrarouge qui suit la source de chaleur, en l’occurrence les réacteurs de l’appareil. Le Boeing 777 aurait donc été abattu par un missile de longue portée, de type «Aster» ayant une portée d’interception de plus de 40 kilomètres, et dont la trajectoire vers le point d’impact est recalée par un radar au sol« . Ces analyses objectives font porter les soupçons d’une telle attaque à une « grande puissance ». Erreur ? Tir intentionnel ? Volonté de manipuler l’opinion publique internationale ? Une enquête internationale pourrait intervenir pour tenter d’établir les circonstances de ce drame qui a coûté la vie à 295 personnes. Sur les débris : les experts peuvent notamment évaluer le type d’explosif utilisé. Une fois établies ces circonstances restera à établir les responsabilités. En évitant faux semblants et opérations psychologiques de tel ou tel. Manoeuvre de la Russie ? Opération des forces Ukrainiennes ? De troupes séparatistes aidées par des services militaires extérieur ?
Vidéo Youtube/BBC News, au sol le crash des débris filmé par des témoins. Selon plusieurs journalistes présents sur place des débris seraient jonchés sur plusieurs kilomètres dans cette zone de l’Est de l’Ukraine contrôlée par des séparatistes en guerre avec le pouvoir central ukrainien.