Pour marquer la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie (IDAHO-T), le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a rappelé samedi que dans de nombreuses régions du monde, les lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexués (LGBTI) font l’objet de discrimination, de stigmatisation et d’actes de violence. « Trop d’enfants subissent des brimades de la part d’autres enfants, sont rejetés par leurs familles et sont poussés à l’échec scolaire. Trop d’adultes sont stigmatisés, traités injustement et subissent des violences. Dans 76 pays, le fait d’avoir un partenaire du même sexe est une infraction pénale. Les gens sont arrêtés, emprisonnés et même dans certains cas exécutés pour entretenir des relations amoureuses », a déclaré M. Ban dans son message pour la journée. « Malheureusement les personnes LGBTI continuent de faire face à une hostilité profondément ancrée dans le lieu où de nombreux d’entre nous passent la majorité de notre temps, à savoir au travail », a-t-il ajouté.
Dans la plupart des pays, les lois nationales pour protéger contre les discriminations ne sont pas adéquates pour lutter contre la discrimination basée sur les orientations et l’identité sexuelle. Cela veut dire que les employeurs ont les mains libres pour licencier ou refuser d’embaucher des gens uniquement parce qu’ils sont lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexués. « En tant que Secrétaire général de l’ONU, je me bat pour l’avènement du monde où la promesse de la déclaration universelle des droits de l’homme est respectée, un monde basé sur la tolérance, la liberté et l’égalité, où chacun est libre de vivre dans la dignité. Il ne peut pas y avoir d’exceptions. Les droits de l’homme doivent s’appliquer à tout le monde, peu importe qui ils sont et qui ils aiment », a affirmé M. Ban.