Depuis Wall Street, où il a sonné à 16 heures la fameuse cloche qui marque la clôture des transactions boursières, le Secrétaire général de l’ONU a plaidé mercredi pour un rôle accru des bourses dans la promotion de marchés durables de capitaux.
Ban ki Moon était présent à la Bourse de New York, suite à l’annonce par le New York Stock Exchange Euronext qu’il se joindra à l’Initiative des Nations Unies pour des marchés durables. Cette Initiative vise à explorer la façon dont les échanges boursiers peuvent améliorer la transparence des entreprises sur les questions sociale et environnementale et les questions de gouvernance d’entreprise.
« Ensemble nous allons explorer les modalités d’une coopération entre les bourses, les régulateurs et les entreprises afin de renforcer la transparence des affaires, et in fine la compétitivité des entreprises», a-t-il déclaré.
« Notre objectif est d’encourager des approches relatives à l’investissement qui soient responsables et de long terme », a poursuivi le Secrétaire général, qui a indiqué que l’Organisation se tournait de plus en plus vers le secteur privé pour le développement durable, la création d’emplois décents ou bien encore la lutte contre les inégalités.
Alors qu’il reste moins de 1.000 jours avant 2015, date butoir des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), il a appelé de ses voeux une masse critique d’investisseurs responsables, d’entrepreneurs et d’entreprises, prêts à lutter contre la corruption et à promouvoir les principes de défense de l’environnement et d’égalité des genres.
Depuis 2009, huit bourses ont rejoint l’Initiative des Nations Unies pour des marchés durables, avec près de 13.000 entreprises enregistrées dans les marchés émergents et en développement.