L’ancien chef d’Etat Jacques Chirac a confirmé jeudi après les révélations du Canard Enchaîné publié mercredi avoir « souhaité » que soient remboursées à la Ville de Paris les sommes liées à l’affaire dite des « emplois de complaisance », tout en réaffirmant n’avoir commis aucune « infraction pénale ».
« Le président Jacques Chirac a toujours contesté avoir commis quelque infraction pénale que ce soit et maintient que les emplois litigieux étaient légitimes et utiles à la Ville de Paris et aux Parisiens », a déclaré à l’AFP Me Jean Veil, avocat du désormais Conseiller constitutionnel.
Malgré les affirmations d’une partie de la presse, cet accord pourrait entraîner le retrait de la demande en dommages et intérêts formée par la Mairie de Paris, mais il n’est pas du tout sûr que ce « deal » hautement politique entre Jacques Chirac et l’administration de Bertrand Delanöe éteigne l’action pénale.
Poursuivi dans l’affaire dite des emplois fictifs de la ville de Paris alors qu’il en était maire, Jacques Chirac devrait encore comparaître devant le tribunal Correctionnel au début de l’année 2011.
Selon le site internet de l’Express : le Canard Enchaîné évoquait mercredi « un accord, grâce auquel la Ville de Paris récupèrerait 2,2 millions d’euros, dont 1,65 million versé par l’UMP et 550 000 euros par l’ancien président de la République et maire de Paris ».
Photo : Vestiges d’une campagne présidentielle de Jacques Chirac mis à jour avenue Jean Jaurès à Toulouse (c) Toulouse7.com