Ils seraient en vie, en Afghanistan, peut être dans les zones tribales pakistanaises. Peut être ailleurs. Quoiqu’il en soit les deux journalistes français, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier en sont à leur 6e mois de captivité. Leurs trois accompagnateurs sont eux aussi otages. Il est fort probable que le dossier de leur libération est géré conjointement par les services du ministère des affaires étrangères et ceux de la dgse.
Les deux journalistes de France 3, en reportage pour le magazine « pièces à conviction » dans une zone compliquée, ont été capturés le 29 décembre 2009 dans la province de Kapisa, au nord-est de Kaboul. Une région jugée stratégique dans la guerre contre les Talibans et censée être contrôlée par les forces françaises.
En France, des comités de soutien se sont progressivement crées pour soutenir les captifs. A Toulouse, par exemple, la mairie et le conseil général ont affiché des portraits des deux journalistes pour éviter le pire à savoir l’oubli.
Le début de leur captivité avait sucité une polémique. Les deux journalistes avaient été accusés par l’entourage du chef de l’Etat et par certains militaires, d’avoir pris des risques inconsidérés. Ils ne faisaient que leur métier : témoigner et expliquer.