Le ministre chargé de l’Industrie et les dirigeants de Molex se sont entretenus mardi après-midi au sujet du problème posé par l’application « de l’article 3.2 du Plan de sauvegarde de l’Emploi, qui ne permet pas le versement de l’« indemnité de reclassement rapide » due à tous les salariés licenciés retrouvant un emploi, aux salariés embauchés par la société Villemur-Industrie, créée par le fonds HIG avec le soutien de l’Etat, dans le cadre de la réindustrialisation » dixit le ministère.
Dans le beau langage hérité du Conseil d’Etat le service de communication précise que « Considérant que cette mesure compromettait les chances de Villemur-Industrie et de Manufacturing Services de recruter le personnel de qualité issu des rangs de l’ancienne usine Molex, Christian Estros, par ailleurs maire de Nice, est intervenu auprès des dirigeants de la firme américaine, qui ont écouté attentivement ses arguments, ont accepté de revoir leur position et de conclure un accord séparé avec chacun des salariés concernés« .
Ainsi, les ex-salariés de Molex embauchés par Villemur-Industrie ainsi que par Manufacturing Services devraient recevoir l’ « indemnité de reclassement rapide » comme tous les salariés ayant retrouvé un emploi pendant leur congé de reclassement.