La Journée mondiale de la justice internationale célèbre les efforts de millions de personnes sur terre qui veulent donner vie à une vision du monde dans laquelle la paix et la justice prévalent, conformément au principe de la primauté du droit, rappelle vendredi la Cour pénale internationale (CPI) à l’occasion de cette Journée célébrée le 17 juillet.
« La création de la CPI, il y a onze ans aujourd’hui, fut un pas modeste mais ô combien important vers la réalisation de cet objectif. Là où les cours nationales ne veulent ou ne peuvent agir, la CPI peut jouer un rôle fondamental, en rendant justice aux victimes, en adressant un message de dissuasion aux criminels en puissance et en contribuant ainsi à rétablir la paix et l’état de droit », affirme la présidence de la CPI dans un communiqué.
La CPI est une cour mondiale qui a été largement acceptée par des pays de tous les continents – l’Afrique, les Amériques, l’Asie et l’Europe. C’est une cour fondée sur le principe d’équité ; son Statut protège les droits des accusés et garantit un procès équitable. Plus important, c’est une cour guidée par le droit. Ses 18 juges élus adhèrent strictement à la loi et veillent à ce que tous ceux qui exercent ou comparaissent devant la Cour – membres de l’Accusation, conseils de la Défense et autres – en fassent de même.
La CPI a commencé à exercer son mandat. Elle enquête sur quatre situations, chacune lui ayant été déférée par le pays concerné ou par le Conseil de sécurité de l’ONU. Le premier procès s’est ouvert en janvier. Les procès de trois autres personnes s’ouvriront sous peu. Grâce au soutien et à la coopération apportés par les États aux fins de l’arrestation des personnes visées, d’autres procès auront lieu au moment opportun.
« La création et les premiers résultats de la CPI ne sont qu’un début », souligne la présidence de la Cour.
Selon elle, il reste encore un long chemin à parcourir pour faire avancer la cause de la justice internationale. Elle estime que la capacité des cours nationales d’enquêter sur les crimes graves relevant de la compétence de la Cour, et d’en poursuivre les auteurs, doit être renforcée.
« Les décisions de la CPI devraient être systématiquement appliquées. Le respect de la primauté du droit doit être la norme et non l’exception », conclut le communiqué.