Il y a neuf candidats au poste de directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) pour remplacer le Japonais Koïchiro Matsuura, a annoncé lundi le président du Conseil exécutif de l’UNESCO, l’ambassadeur Olabiyi Babalola Joseph Yaï (Bénin).
Il s’agit de (par ordre chronologique de leur réception) : Ina Marciulionyte (Lituanie), candidature proposée par la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie; Mohammed Bedjaoui (Algérie), candidature proposée par le Cambodge; Irina Gueorguieva Bokova (Bulgarie), candidature proposée par la Bulgarie; Farouk Hosny (Egypte), candidature proposée par l’Egypte, le Soudan, le Koweït et candidature la Jamahiriya arabe libyenne; Sospeter Mwijarubi Muhongo (Tanzanie), candidature proposée par la Tanzanie ; Alexander Vladimirovich Yakovenko (Fédération de Russie),e proposée par la Fédération de Russie ; Ivonne Juez de A. Baki (Equateur), candidature proposée par l’Equateur; Benita Ferrero-Waldner (Autriche), candidature proposée par l’Autriche et la Colombie; Nouréini Tidjani-Serpos (Bénin), candidature proposée par le Bénin.
Le Conseil exécutif doit examiner ces candidatures et proposera un nom lors de sa 182e session (7 au 23 septembre), juste avant la 35e session de la Conférence générale qui nommera le nouveau directeur général.
Le directeur général sortant, le Japonais Koïchiro Matsuura, dont le deuxième mandat prend fin en novembre 2009, avait été élu en 1999 et réélu en 2005.
Selon l’Acte constitutif de l’UNESCO, le directeur général est proposé par le Conseil exécutif et nommé par la Conférence générale pour une période de quatre ans. Il peut être nommé pour un second mandat de quatre ans, au terme duquel il n’est plus rééligible.