La solidarité mondiale doit être au coeur de la réponse à la crise actuelle de la grippe A(H1N1), a plaidé mardi le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, devant l’Assemblée mondiale de la santé, à Genève.
accès aux médicaments pour tous
Ban Ki-moon a salué la coordination face à cette épidémie, entre les agences et les Etats, entre le secteur public, privé et celui du volontariat. « C’est pourquoi [la directrice de l’Organisation mondiale de la santé] Margaret Chan et moi-même avons rencontré ce matin les directeurs des principaux producteurs de vaccins », a-t-il souligné.
La solidarité face à cette crise signifie que tout le monde a accès aux médicaments et aux vaccins, que les échantillons de virus et les données sont partagés, que les restrictions inutiles sur les voyages et le commerce sont évitées, que l’OMS et d’autres organisations clef ont les ressources dont elles ont besoin et que nous agissons tous en faveur des plus pauvres et des plus vulnérables, a dit le Secrétaire général.
De manière générale, le Secrétaire général a estimé que « réduire les investissements dans la santé en période de récession est non seulement moralement condamnable mais aussi une erreur économique ».
Ban Ki-moon a plaidé par ailleurs pour que l’accent soit mis sur la santé maternelle et la santé des femmes, alors que chaque année 500.000 femmes meurent de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement.
La mortalité maternelle reste l’objectif le plus en retard parmi les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). « C’est un scandale », a insisté le Secrétaire général.