Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a estimé pour sa part que la meilleure réponse à cette pandémie était « une démonstration ferme de solidarité mondiale ». « Comme d’autres maladies, H1N1 ne respecte pas les frontières. La manière la plus efficace de le combattre chez soi, pour tous les pays, est de le combattre partout où il apparaît », a-t-il dit lors de sa conférence de presse mensuelle au siège des Nations Unies à New York.
Il a prévenu que si le virus a frappé principalement les pays développés jusqu’à maintenant, l’hémisphère sud ne fait qu’entrer maintenant dans la saison de grippe. « Nous devons donc être prêts », a-t-il dit.
Il a notamment jugé « crucial » l’accès aux vaccins et aux antiviraux, en plus des antibiotiques. Il a rappelé qu’il avait participé avec le Dr Chan à une réunion le mois dernier à Genève avec une vingtaine de compagnies pharmaceutiques au cours de laquelle celles-ci ont accepté de consacrer une partie de leur production de vaccins aux nations vulnérables, sur demande de l’OMS.
La fabrication de vaccins a déjà commencé et les premières doses seront disponibles en septembre 2009.
Le Secrétaire général a aussi jugé nécessaire d’éviter les mesures discriminatoires telles que les interdictions de voyage ou les restrictions commerciales. Il a enfin estimé que l’impact de la pandémie de grippe A(H1N1) se ferait sentir bien au-delà du secteur sanitaire et que cela nécessiterait une coordination sur tous les fronts.
Il a indiqué qu’il réunirait lundi à New York le Comité directeur sur la grippe pour planifier les prochaines étapes.