Présenté par Harry Roselmack, le magazine 7 à 8 de TF1 proposait dimanche un reportage intitulé « les irréductibles ». Consacré au blocage de l’Université de Toulouse Le Mirail, le sujet propose en 14 minutes un point de vue sur le conflit des universités.
Vu par plusieurs millions de téléspectateurs, le reportage, véritable point de vue particulièrement orienté, a donné un fort coup de projecteur au mouvement étudiant et plus particulièrement à la situation sur le campus de l’Université du Mirail.
Y sont tour à tour présentés : un étudiant bloqueur qui révise ses cours, la coordination étudiante « qui n’aime pas les journalistes » et met en place une action devant l’Institut Catholique de Toulouse, le point de vue d’une étudiante qui aurait préféré prendre une année sabbatique pour gagner de l’argent et financer ses études, un professeur de littérature qui poursuit ses enseignements hors les murs, les commandos débloqueurs, l’intervention du vice président de l’Université qui assure que les examens auront lieu en juin et explique pourquoi le préfet se refuse à faire évacuer le campus.
Enfin, sans que nulle interview d’enseignant ou d’étudiant favorable au mouvement ne soit présenté, le reportage se termine par l’AG du mardi avec 1500 à 2000 étudiants « bien loin de la poignée d’individus dont parle le gouvernement » précise la journaliste en off.
Dans le découpage, et conformément à la ligne éditoriale de la filiale du groupe Bouygues, une large tirbune est donnée aux « anti blocage » qui bénéficient des 2/3 du temps du reportage. Bref, un point de vue orienté.
Mis en ligne sur le site internet de TF1 et sur sa filale Wat, la vidéo avait été vue lundi midi par quelques 2100 fois. TF1 n’affiche aucun commentaire.
L’intégralité du reportage peut être vu ici :