Alors que des centaines de milliers de personnes ont fui leurs maisons dans le nord-ouest du Pakistan depuis août 2008, la récente recrudescence des violences menace de déplacer 800.000 personnes supplémentaires et risquent d’exacerber la crise humanitaire et de peser sur les capacités du système sanitaire, s’est inquiétée mercredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Une équipe de l’OMS composée de trois membres s’est rendue au Pakistan pour renforcer le bureau de l’agence des Nations Unies dans le pays face à la crise actuelle dans les districts de Swat, Lower Dir et Buner. « Depuis le 2 mai, les combats ont déplacé des centaines de milliers de personnes dans ces zones et ont mis leur santé en danger », a déclaré l’OMS dans un communiqué.
Via le ministère pakistanais de la santé, l’OMS a envoyé des médicaments et d’autres fournitures médicales à l’hôpital de Mingora, dans le district de Swat, et travaille avec les partenaires du secteur de la santé pour fournir des soins dans 14 camps de personnes déplacées dans la Province frontalière du Nord-Ouest.