Affaire Bygmalion : Copé démissionne, Juppé, Raffarin et Fillon assurent l’intérim à la direction de l’UMP
L’affaire Bygmalion a fait une victime politique en la personne de Jean François Copé poussé vers la démission mardi matin par les ténors de son parti. A 3 ans de la prochaine élection présidentielle, la présidence de l’UMP sera assurée par un triumvirat de 3 anciens Premiers ministres : Alain Juppé, Jean Pierre Raffarin et François Fillon. Ces derniers n’ont, s’agissant de Fillon et Juppé, jamais fait mystère de leur volonté de se présenter à l’élection présidentielle. Or, et outre l’organisation d’un congrès extraordinaire, ils ont pour mission de préparer les prochaines échéances électorales : régionales, mais aussi et surtout présidentielles. Vont ils griller la politesse à un Nicolas Sarkozy en mettant sur les rails des primaires présidentielles ?
L’affaire Bygmalion désoriente les militants
L’UMP a peut être joué sa survie mardi matin. La démission de Jean François Copé pour cause d’affaire Bygmalion et soupçons de fausses factures, a eu un premier effet dans l’opinion : désorienter les militants UMP déjà choqués par les résultats du Front national aux européennes. Sur les réseaux sociaux, nombreux étaient ceux qui, mardi, disaient leur désarroi.
A priori, JF Copé va nous expliquer qu’il est une victime et que, quoique président, il n’était au courant de rien ? Dans n’importe quelle entreprise, un cadre qui n’aurait pas été au courant d’un dépassement de budget égal à 50% du budget initial aurait été viré – alors un patron qui « n’était pas au courant », c’est soit le roi des incompétents soit un enfumeur de première : dans le cas de Copé, je reconnais, il peut y avoir un doute… Non ? 🙂
Et pari annexe : quelqu’un à TF1 va-t-il vraiment lui demander s’il est vrai qu’il est actionnaire d’une des filiales de Bygmillions ayant semble-t-il récupérée 4 des 11 millions frauduleux ?
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Deux petits trucs de plus en passant…