Presque deux ans après le meurtre du jeune Alexandre à Pau, cinq personnes ont été placées en garde à vue jeudi. Le principal suspect a avoué ce vendredi matin avoir commis des violences sur le garçon mais nie toujours le meurtre.
Après 48 heures de garde à vue, le principal suspect du meurtre du jeune Alexandre a finalement avoué avoir été en contact avec le garçon dans la nuit du 4 au 5 juin 2011, date de sa disparition. L’homme, un marginal installé à Pau depuis deux ou trois ans, l’aurait croisé et lui aurait infligé des violences. Les enquêteurs ont pour preuves matérielles une localisation téléphonique, mais également un mode opératoire concordant. Ouest France rapporte que l’individu aurait agressé un SDF en centre-ville, à l’aide d’un objet contondant le 12 juillet 2011, quelques jours à peine après la disparition d’Alexandre. Or, une arme du même type a été utilisée par le ou les meurtriers d’Alexandre Junca. «Il y a une similitude dans le type d’agression et des éléments objectifs qui nous font penser qu’il y a une compatibilité», confirme une source proche de l’enquête au Parisien. Selon La Dépêche, les enquêteurs privilégient désormais la piste d’un tueur unique, qui aurait été aidé par des complices pour se débarrasser du corps de jeune garçon.
Alexandre Junca, 14 ans, avait disparu alors qu’il rentrait chez son père en vélo. Les enquêteurs avaient retrouvé le fémur du jeune garçon dans le Gave, une vingtaine de jours plus tard. Le reste de son corps avait été retrouvé démembré et enfoui sous les 700 tonnes de gravats de la digue du canal Marsan. Les analyses ADN avaient permis d’identifier le corps.