L’affaire du collégien poignardant vendredi son professeur a ému toute la France. Le sujet a été abordé mardi sur les bancs du Parlement lors des questions au gouvernement. Les deux députés socialistes de Haute Garonne, Martine Martinel et Françoise Imbert ont en effet interrogé le ministre de l’éducation Xavier Darcos sur le sujet.
Caméras de surveillances et portiques de sécurité à l’entrée des écoles ?
Martine Martinel avant de présenter sa question a tenu « à adresser un message de soutien à l’enseignante et dénoncer la violence ».
Mais pour la députée toulousaine cette affaire révèle un problème plus global. « Depuis plusieurs années » a ainsi précisé Martine Martinel, « les services éducatifs subissent une baisse de leurs moyens ». « un véritable étranglement financier » s’agissant encore de l’éducation populaire a dénoncé la députée socialiste.
Mais c’est surtout la réponse donnée vendredi à Fenouillet par le ministre qui a soulevé l’ire de la député de Toulouse.
Transformer l’école en Bunker
« En réponse vous demandez l’installation de cameras de surveillance et des portiques de sécurité », « transformer l’école en bunker ou créer une unité spéciale de police »n’a pas satisfait Martine Martinel qui a demandé au ministre s’il « comptait enfin réorienter sa politique ».
Xavier Darcos a vivement répondu à la question et dénoncé « une polémique stérile et idéologique ».
Le ministre a ensuite demandé à la députée Martinel s’il devait ou non augmenter le nombre des adultes présents dans les collèges et lycées.
Mais s’agissant des portiques de sécurit, Xavier Darcos a admis que « ce n’était pas la réponse unique » et qu’il fallait « responsabiliser les parents » et la communauté éducative.